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L’exposition nous est prêtée par l’association Cercle Jean Zay d’Orléans. 

En partenariat avec l’Association Nationale des Anciens combattants de la Résistance et Ami(e)s de la Résistance (ANACR 09), nous vous proposons de découvrir une exposition, consacrée à Jean Zay, symbole de la République emprisonné par Vichy et assassiné par la Milice. 

Né le 6 août 1904 à Orléans (Loiret), Jean Zay fut avocat, ministre de l’Éducation nationale et des Beaux-arts entre 1936 et 1939. Inscrit au parti radical dès 1925, il s’impose comme l’une des figures montantes de ce parti républicain. À l’âge de 27 ans, il est élu député de la première circonscription du Loiret. Il devient, à 31 ans, l’un des ministres les plus en vue du Front Populaire après la victoire de la gauche aux élections du printemps 1936.

Après la défaite des armées françaises, il s’embarque sur le Massilia pour continuer le combat depuis l’Afrique du Nord. Victime d’une féroce campagne antisémite, il fut également le premier condamné politique par le régime de Vichy en octobre 1940, et est assassiné en juin 1944 par la Milice. Pendant ses quarante-quatre mois au gouvernement, Jean Zay institue, au titre de l’Éducation nationale : les trois degrés d’enseignement, l’unification des programmes, la prolongation de l’obligation scolaire à quatorze ans, les classes d’orientation, les activités dirigées, les enseignements interdisciplinaires, la reconnaissance de l’apprentissage, le CNRS, le sport à l’école, les œuvres universitaires et, au titre des Beaux-arts, le Musée national des arts et traditions populaires, le Musée d’Art moderne, la Réunion des théâtres lyriques nationaux ainsi que le Festival de Cannes. 

N’hésitez pas à venir découvrir “Jean Zay (1904-1944), mémoire d’un homme, modernité d’une œuvre.”, du 10 février au 30 avril au Centre d’histoire de la Résistance et de la Déportation.